EMFs, cerveau et humeur des enfants : l'alerte scientifique de la Dr Julie McCredden
Transcription complète de l'interview ici
Lors du EMF Hazards Summit 2025, la chercheuse en sciences cognitives Dr Julie McCredden, présidente de l'ORSAA (Oceania Radio Frequency Advisory Association), a présenté les effets profonds des ondes électromagnétiques (EMFs) sur le cerveau, la mémoire, le comportement et l'humeur, en particulier chez les enfants.
1. Une crise silencieuse : l'effet des EMFs sur le cerveau
Les enfants absorbent beaucoup plus de radiation que les adultes :
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30 fois plus dans l'hippocampe (siège de la mémoire et des émotions)
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10 fois plus dans le crâne, 2 à 5 fois plus dans les yeux
Les signaux émis par les portables, tablettes, Wi-Fi, etc. sont pulsés à des fréquences similaires aux ondes cérébrales (gamma, alpha, delta), créant une perturbation directe du fonctionnement neuronal.
Ces signaux peuvent franchir la barrière hémato-encéphalique, provoquant une inflammation, une neurodégénérescence et une altération de la mémoire.
2. Les effets observés chez les jeunes
De nombreuses études montrent que l'exposition chronique :
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Augmente les troubles du sommeil, de l'attention, de la mémoire
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Affecte la motricité, la perception et la cognition spatiale
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Modifie les neurotransmetteurs (GABA, dopamine, sérotonine)
Symptômes fréquents liés aux EMFs :
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Dépression, anxiété, irritabilité
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Hyperactivité, baisse des performances scolaires
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Troubles de l’apprentissage et du comportement (type TDAH)
Le lien est notamment fort avec les troubles du spectre autistique et les maladies inflammatoires chroniques.
3. Les preuves expérimentales : le cas des rats exposés
Des chercheurs ont exposé des rats adolescents à de faibles niveaux de radiation, bien en dessous des normes. Résultats :
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Dégâts visibles dans l'hippocampe (cellules altérées, mitochondries gonflées)
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Fuite d'albumine (provoquant neurodégénérescence)
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Moins de cellules neuronales, performances réduites en mémoire spatiale
4. L'impact au niveau sociétal : une génération affaiblie ?
Selon un rapport américain de 2019, la détérioration de la santé débute dés 27 ans :
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+20 à 30 % de dépression majeure, diabète de type 2, troubles du comportement
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Accélération post-COVID (isolement, surutilisation des écrans)
Les EMFs contribuent à cette détérioration via le stress oxydatif, l'inflammation, la dégradation du signal neuronal et la perturbation hormonale.
5. Conseils pratiques pour les familles
Action | Bénéfice attendu |
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Mode avion / couper le Wi-Fi | Réduction directe de l'exposition |
Pas de téléphones dans les chambres | Sommeil réparateur, régénération |
Supprimer les appareils connectés inutiles | Moins de stress cérébral |
Ne pas compter sur les gadgets anti-ondes | Illusion de protection, peu efficace |
"Il ne suffit pas d'éteindre les écrans, il faut éliminer les signaux."
6. Un appel à la vigilance collective
Dr McCredden insiste : les signaux EMF ne sont ni naturels, ni anodins. Ils interfèrent avec la structure même des cellules, de l'ADN et des neurotransmetteurs. Elle appelle :
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Les parents à créer un environnement domestique sûr
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Les écoles à retirer les objets connectés inutiles
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Les autorités à revoir les seuils d'exposition et les normes obsolètes
Ressources recommandées :
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EMR Australia, Building Biology Institute
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Programmes de sevrage des écrans : Dr Victoria Dunckley, Nicole Bijlsma
Conclusion
L'intervention de la Dr McCredden est un cri d'alarme. En cumulant les expositions, nous affaiblissons silencieusement le cerveau de nos enfants. Il est temps de reprendre le contrôle de notre environnement électromagnétique et de protéger les cerveaux en développement face à ce nouvel enjeu sanitaire majeur.