Mieux comprendre le sommeil et ce qui peut le troubler !

aurelie montin ihdlm
Aurélie Montin
Consultante, formatrice et conférencière autour du sommeil de l’adulte et de l’adolescent.
Créatrice du podcast Insomnie, hors de mon lit, vous pouvez retrouver mes podcasts LIEN et vidéos LIEN pour découvrir comment sortir de votre trouble du sommeil de façon sereine, durable, et naturelle.
IHDLM podcast
 Lien 

Introduction
Le sommeil peut fasciner, agacer, enthousiasmer ou encore apaiser. 
En tout cas, quelle que soit l’émotion qu’il vous inspire, je suis prête à parier qu’il ne vous laisse pas indifférent ! 
C’est bien sûr encore plus marqué s’il se fait rare.
Il peut alors devenir un vrai supplice.
J’aimerais, avec cet article, vous permettre de bien comprendre votre sommeil pour comprendre ce qui peut le troubler. Ainsi, par la suite, cela devient possible d’activer différents leviers, d’utiliser différents outils pour enfin renouer avec votre sommeil et “dormir de nouveau” de façon pérenne !
 
Ce jeu de mots n’est pas anodin, car “Dormir…de nouveau” est le nom de ma formation complète pour sortir de l’insomnie. Un chemin pédagogique étudié pour vous permettre d’aller à votre rythme, et d’implémenter peu à peu des outils dans votre quotidien. Une formation qui comporte théorie et pratique. Une formation s’adresse aux personnes qui sont dans une errance autour du sommeil depuis bien trop longtemps et veulent réellement reprendre le repos en main. 
Le sommeil : une fonction innée et des mécanismes bien identifiés 
Quelques rappels sur le sommeil:
S’il y a une chose essentielle à retenir de cet article (je vous l’écrit dès le début pour être sûre qu’il ne passe pas à la trappe !), c’est que le sommeil est une fonction innée de l’organisme ! Au même titre que la digestion par exemple. Il est donc illusoire de vouloir “apprendre” à dormir -votre corps sait faire- l’enjeu est ailleurs. L’enjeu est d’apprendre à ne pas entraver les mécanismes qui soutiennent la fonction sommeil.
Pourquoi c’est si important de comprendre cela ? Car cela modifie complètement les objectifs que l’on peut se fixer autour de son sommeil. Cela modifie les outils qu’on a utiliser et le regard qu’on va porter sur les résultats de nos actions.
Pour ne pas entraver les mécanismes du sommeil, encore faut-il les connaître !
Déjà : la pression de sommeil. 
C’est à dire tout simplement, le fait de se sentir fatigué. Cette fatigue qui entraine une somnolence le soir et nous pousse à aller nous coucher n’est pas une vue de l’esprit, c’est une réalité physiologique. L’adénosine produite par le fonctionnement de nos cellules en journée s’accumule, induit la fatigue, qui amène au repos, pendant lequel est peut-être éliminée. La pression de l’éveil prend alors le relai. 
Objectif : ne pas entraver le ressenti de fatigue qui est une information que notre corps nous envoie. Deux exemples parmi d’autres : le café empêche l’adénosine de se fixer sur les récepteurs spécifiques et bloque ainsi l’information ; une sieste trop tardive ou trop longue viendrait éponger trop de pression de sommeil et peut rendre l’endormissement difficile.
Deuxième mécanisme : la balance hormonal cortisol / mélanonine.
Notre horloge biologique (au cœur du cerveau) impulse la production de cortisol (hormone de l’éveil) au petit matin et jusqu’au soir, puis celle de la mélatonine (hormone du sommeil) du soir jusqu’au petit matin. Ce mécanisme bien huilé peut être mis à mal si l’organisme peine à produire sa mélatonine, ou alors si le taux de cortisol reste trop élevé à un moment où il devrait naturellement baisser : c’est à dire le soir et la nuit.
Lorsque ces 2 mécanismes fonctionnent correctement et en simultané alors on dort. Si il y a un caillou dans l’engrenage, on peut rester éveiller, en hypervigilance alors même qu’on a toutes les raisons du monde d’être épuisé et qu’il est 3h du matin.
Admettons que tout se passe bien. Vous dormez. Que se passe-t-il pendant votre sommeil ?
Structure du sommeil : des phases, des cycles et des micro-réveils !
Vous serez peut-être surpris de savoir que le sommeil est loin d’être un long fleuve tranquille et linéaire ! 
Les fréquences d’ondes de votre cerveau changent et varient au fil du sommeil. Et ce dans une organisation magistrale : enchainement des phases de sommeil lent léger, profond et sommeil paradoxal, constituant un cycle de sommeil. Environ 5 cycles de 90 minutes vont ainsi se suivre jusqu’au matin. Des micro réveils -naturels et donc on ne se rappelle pas- surviennent à la fin de chaque cycle et de ceux-ci redémarre un nouveau cycle.
phase du sommeil IHDLM
Et les réveils nocturnes dans tout ça ?
les réveils nocturnes peuvent être provoqués par des stimuli extérieurs ou un malaise intérieur et interrompre la phase de sommeil en cours. La plupart du temps, ces réveils se produisent à l’occasion des micro réveils : la vigilance est plus prononcée. Le micro réveil se transforme alors en “vrai” réveil qui, effectivement, peut durer un temps … douloureux !}
Les enjeux d’un bon sommeil
Il n’y a pas que des consensus scientifiques sur le sommeil loin de là, mais tout le monde s’accorde pour dire qu’il est capital ! Essentiel à une bonne santé et à une pleine vitalité.
D’ailleurs, l’absence de sommeil ne nous rendrait pas fou à ce point s’il n’était pas un pilier de la vie humaine ! Ainsi, si on devait citer tous les bienfaits du sommeil, on pourrait en réalité évoquer absolument toutes les fonctions de l’organisme ! Aucune d’entres elles n’est laissée de côté pendant ce temps de régénération et d’intégration. 
Par facilité, et pour les nommer quand même, on va les regrouper en grandes thématiques : bienfaits physiques, métaboliques, émotionnel et mental. 
Qu’est-ce qui peut bien empêcher de dormir ?
Avec une bonne hygiène de sommeil (comprenez : bonnes habitudes de sommeil !), il est assez facile de ne pas entraver la pression de sommeil. La plupart du temps ce n’est pas là où le bât blesse.
C’est plutôt au niveau de la balance cortisol/mélatonine.
Le cortisol est certes notre hormone de l’éveil comme je l’indiquais, mais c’est aussi une des hormones principales de l’adaptation.
Cortisol, adaptation et stress : ce qui empêche de dormir
C’est à dire que dans toute situation nécessitant une adaptation, une réaction importante du corps, on va produire plus de cortisol. Vous reconnaissez peut-être ici la notion de stress et de stresseur !
Les stresseurs (les évènements = les stumuli) induisent une réaction de stress dans notre organisme et cela se traduit par une hausse du cortisol.
Vous vivez trop de situations stressantes ? Vous surproduisez du cortisol.
Vous vivez des situations moyennement stressantes MAIS chroniques ? Vous surproduisez du cortisol.
Et comme on l’a dit plus haut, qui dit surproduction de cortisol, dit hypervigilance et absence de sommeil.
Eh oui, d’un point de vue de l’évolution : pas question de s’endormir si notre corps se sent en danger !
Alors vous me direz peut-être : “oui mais on n’est pas “réellement” en danger, en danger physique, donc ça doit être différent ?”.
Eh bien non. Notre cerveau ne fait pas de différence entre les menaces physiques mentales, physiques ou physiologiques ! 
C’est la raison pour laquelle les troubles du sommeil sont aussi fréquents dans nos sociétés actuelles : le stress chronique moyennement intense est aussi délétère que le stress intense vécu de façon épisodique.}
Peut-être qu’à la lecture de ces derniers paragraphes, vous avez envie de m'objecter que les stimuli peuvent induire des réactions différents selon les personnes qui y sont exposées ! Alors que se passe-t-il ?
sommeil et cortisol
La réaction aux stimuli peut être différente entre vous et … n’importe qui d’autres
Oui, effectivement, par exemple, une dispute peut bouleverser une personne et en laisser indifférente une autre. Idem pour l’exposition au froid, la prise de paroles en public, une rupture, un déménagement etc.
Certaines personnes sont plus “résistantes”. D’autres sont plus sensibles à la pression de l’environnement, quelque soit son intensité.
Alors que faire de toutes ces informations pour enfin mieux dormir ?
Il faut prendre deux éléments en considération : les stresseurs + la façon de réagir aux stresseurs.
Si on laisse complètement dépassé par les stresseurs (trop nombreux, trop intenses, trop intenses…) alors on succombe au stress et le sommeil est compromis.
Si on ne travaille pas sur soi, qu’on a aucun outil de gestion du stress dans sa boite à outils, alors on est dépassé par ce qu’on considère comme “un rien”, et le sommeil est compromis.
Les solutions ?
On travaille sur soi ! On s’informe sur les outils de gestion des émotions, du stress, les outils d’organisation, de renforcement physique et mental etc.
Ou alors on se soustrait à une partie des situations stressantes, pour que le vase ne déborde pas.
A ce stade de la réflexion, je me dois d’être honnête avec vous : il est tout à fait possible que vous deviez faire … LES DEUX !
En effet, si on essaie de se soustraire à toutes les situations inconfortables possibles, alors on devient de plus en plus fragile. Être dans cette démarche sans se composer une belle boîte à outils peut ne pas amener les résultats escomptés.
A l’inverse, travailler sur soi et se rajouter X pratiques de renforcement dans son quotidien peut amener plus facilement au burn out qu’à …un sommeil serein ! Il peut être vraiment indispensable de réduire la pression de son environnement de vie. 
Des exemples ?
Réduire la pression des stresseurs : la natte de lit ou simplement la prévention électromagnétique bien sûr ! Comme ce que propose Sébastien, tant en accessoires qu’en conseils avisés.
Cela vous permet d’être moins soumis aux champs électromagnétiques et donc de soulager grandement votre corps dans son fonctionnement quotidien.
Se renforcer : apprendre à respirer ! On pense tous savoir respirer avant ... d’apprendre à réellement bien respirer. Découvrir une respiration complète, physiologique, permet de s’apaiser bien plus vite, et dans bien plus de situations, que si on n’y a jamais prêté attention. La pratique consciente de la respiration est un des outils les plus puissants d’un bon sommeil, et d’une pleine récupération.
Dans ma formation “Dormir…de nouveau” LIEN, nous avançons pas à pas au travers de toutes ces thématiques pour que vous puissiez retrouver un équilibre plus favorable à votre sommeil ! Nous passons en revue les outils à votre disposition mais également le mindset nécessaire au passage à l’action. Le regard qu’on porte sur nous-même et sur la relation à notre sommeil est un réel enjeu pour sortir de l’insomnie ou de son trouble du sommeil.
Conclusion
Quelque soit votre situation actuelle et la priorité que vous mettez sur votre sommeil, j’espère que cet article aura pu vous éclairer sur la façon dont votre corps fonctionne autour du sommeil, et comment vous gérez votre stress.
A vous de voir à présent ce qui peut pêcher dans votre équilibre de vie, et quels sont les leviers directs que vous pouvez activer pour vous sentir mieux et profitez pleinement de votre vie.

Aurélie Montin IHDLMAurélie Montin.

Retour au blog

Laisser un commentaire